1 - COMITE MEDICAL :
Nous souhaitons que cette
instance ne soit pas simplement une chambre d'enregistrement où la place
et les interventions des représentants des personnels sont régulièrement
minorées.
En effet il semble que les représentants de l'administration, comme ceux
du corps médical ne connaissent pas avec suffisamment de précisions
les difficultés du métier que nous exerçons :
Le nombre de collègues accidentés, de demandes de congés, de demandes de CPA, les études menées par vos services sur les besoins en remplacement et qui mettent notre discipline en avant, confirment notre propos.
Aussi nous proposons :
2 - AFFECTATIONS EN READAPTATION :
Un enseignant rencontrant
des problèmes de santé le mettant dans l'impossibilité
d'exercer, sans lui interdire toute activité, doit bénéficier
d'un poste de réadaptation (pédagogique, administratif ou mixte
ou CNED).
Or le nombre de ces postes de réadaptation étant quasiment nul
dans l'académie, certains enseignants se retrouvent dans des situations
très délicates.
3 - PREVENTION ET SANTE :
Ces trois dernières
années, la progression importante des congés pour maladie de longue
durée (environ 17% selon la MGEN), montre tout l'intérêt
d'une médecine préventive.
Comment identifier les situations de souffrance et d'épuisement chez
les enseignants souvent isolés face à leurs classes ou déceler
à temps les affections de l'outil de travail qu'est la voix ? Seules
les visites médicales de prévention permettraient d'éviter
des aggravations dramatiques de l'état de santé des enseignants.
Or ces visites sont quasiment inexistantes.
L'arrêté du 11 septembre 2003 délègue des pouvoirs
élargis aux recteurs, qui peuvent recruter directement les médecins
et éviter ainsi les lourdeurs administratives.
4 - PENIBILITE DE NOTRE PROFESSION :
Seul le corps des enseignants d'EPS conserve des obligations
de service supérieures à celle des autres enseignants du second
degré. Or notre profession se particularise par des caractéristiques
spécifiques :
Aussi, la spécificité de
notre métier nécessiterait à la fois une diminution de
nos maxima de service, une amélioration des conditions de travail et
un traitement particulier des fins de carrières.