Audience
recteur du 9/12/2003
SPORT SCOLAIRE, ASSOCIATIONS SPORTIVES, UNSS.
Copyright
Snepnice 2004
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0riginalité et richesse française,
le sport scolaire tel qu’il est organisé dans le second degré,
offre à tous les élèves la possibilité de pratiquer
une grande variété d’activités sporti-ves et artistiques.
Dans notre académie ce sont 25 000 élèves qui sont licenciés
à l’UNSS.
L’A.S. permet la rencontre d’élèves d’autres
classes, d’autres niveaux, et surtout d’autres établissements.
La formation de pratiquants sportifs est complétée par celle de
juge, d’arbitre, de manager plus de 1100 juges-élèves formés
en 2003. Le temps de l’A.S. est es-sentiellement le mercredi après-
midi, mais aussi en complément dans d’autres créneaux ho-raires,
pour des entraînements ou des rencontres interclasses.
Sport scolaire et enjeu de démocratisation.
Situé à l’interface du monde de l’Ecole et de celui
du Sport, le Sport Scolaire a la lourde mais exaltante tâche de concilier
des objectifs d’éducation et de formation qui, à cer-tains
égards, peuvent paraître contradictoires. Il s’agit bien
d’une citoyenneté en acte qui est mise en œuvre à l’AS,
au cours des rencontres, des entraînements, des formations d’officiels.
Qui mieux que l’Ecole peut susciter un regard critique sur les excès,
les dérives du Sport, tout en exploitant le formidable potentiel que
représentent les pratiques sportives chez les jeunes ?
Ce projet est ambitieux et mérite un soutien total. Cela signifie :
- le forfait d’animation pour tous les enseignants
dans leur service en conformité avec les textes en vigueur,
- des installations sportives à disposition
de chaque AS le mercredi après midi, nous nous trouvons, hélas,
de plus en plus en concurrence dans ces espaces avec d’autres associations
sportives ou des animations municipales.
- un financement du fonctionnement qui doit passer
par un engagement plus consé-quent de l’Etat, mais aussi des
collectivités au même titre que les autres associations et
fédérations sportives, évitant la remise en cause de
la gratuité du service public. Ainsi la subvention donnée
par le département des AM est cinq fois moins élevée
que celle donnée par le Var entraînant ainsi une sollicitation
plus importante des associa-tions d’établissement et par voie
de conséquence des familles. Ainsi la subvention de la ville de Nice
qui est déjà globalisée pour l’ensemble des établissements
représente la moitié de la moyenne des subventions municipales
du département. Cette faible subvention qui n’a pas évolué
depuis 5 ans, vient d’ailleurs d’être remise en cause
par le nouvel adjoint au sport de Nice.
- une organisation des établissements qui
laisse aux AS l’entière disponibilité du mer-credi après
midi, moment prioritaire des rencontres
- une intervention auprès du MEN afin que la
subvention de l’UNSS retrouve pour 2004 un niveau suffisant. Il n’est
plus acceptable, en effet, alors que l’activité de l’UNSS
augmente régulièrement, que les familles soient mises de plus
en plus à contribution pour permettre le fonctionnement du sport
scolaire ou que celui-ci soit conduit à ré-duire son activité
par manque d’argent ; alors que la part de l’Etat dans le budget
va en diminuant depuis plusieurs années.
- la reconnaissance effective du statut des délégués
de district et des moyens nécessaires à leur mission.