Assemblée Générale Départementale 06
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Lundi
30 Juin 2003
Au collège Romée de Villeneuve Loubet
En cette fin d'année
scolaire nous n'étions pas très nombreux (22 présents),
mais assez représentatifs des sensibilités du moment.
En intro Domi nous a expliqué que lors du mouvement de Mai un accord
tacite avait suggéré que ce soit la FSU qui s'exprime et non les
syndicats nationaux, ce qui explique que l'on ait eu parfois l'impression que
notre syndicat était " absent ".
Des collègues, très déçus par la fin du mouvement,
ne comprennent pas que l'on ne soit pas allé jusqu'au bout dans le blocage
du Bac et dans le durcissement de l'action par la grève générale.
Domi a rappelé, ce qui est dit dans l'édito du bull. Acad. N°
40, à savoir que la position d'attentisme de la part de la FSU découlait
d'une analyse de la situation de l'ensemble de la France, analyse qui montrait
une mobilisation très contrastée d'une région à
une autre. D'autre part concernant le Bac, deux difficultés se dressaient
à d'abord convaincre tous les collègues de lycée de se
mobiliser, ce qui était une gageure étant donné l'attachement
des collègues à ce symbole
à éviter ensuite de tomber dans le piège de casser nous
mêmes le Bac, alors que c'est justement le choix du gouvernement de s'en
débarrasser à plus ou moins brève échéance.
Forts de la réflexion et des solidarités que nous avons réussi
à mener pendant ce conflit, nous devons rester mobilisés (voir
les actions qui sont proposées localement pendant l'été
+ le site action du SNES qui continue de fonctionner) et nous préparer
dès la rentrée à reprendre tout le travail d'explication
et d'élargissement du mécontentement.
Pour cela le SNEP organise dès les premiers jours de Septembre, les AG
Départementales afin de se donner les moyens de reprendre des actions
coordonnées, efficaces en vue de construire le rapport de force nésessaire
à un mouvement social plus fort pouvant s'opposer véritablement
à ce gouvernement qui montre un visage très répressif,
sans précédent dans les luttes que nous avons eues à mener.
Face à l'arrogance et à la répression " totalitaire
", ou à la " Thatcher " (n'ayons pas peur des mots), il
nous faut changer de braquet et s'engager dans une lutte qui sera forcément
très dure et très longue, faire preuve de patience et de persévérance
(Pensons à la lutte de Nelson MANDELA face à l'apartheid : il
a lutté pendant 27 ans ….. !!)
Cathy Boissin