Information sur la représentativité du SNEP au plan académique (80 % aux élection profs, 60 % chez les CE, 8/9 sièges à la FPMA).
Lycées/bac :

• Option facultative : Un nouveau texte est sorti cet été qui ne clarifie pas assez la situation. Les collègues se demandent que faire ?
  BD : Suite à une demande de clarification vers l'IGEN (Hébrard et Volondat), la réponse indique que l'épreuve physique doit être différente pour l'épreuve facultative (on ne peut prendre tennis en simple, puis tennis en double, en revanche, on peut faire 250 m multinages en CCF et sauvetage en facultative). Jocelyne Joly et Jacques Rouquette les conseillers techniques EPS auprès du recteur sont chargés de renvoyer vers les lycées les informations concernant ces textes.
• Nouvelles fiches (référentiels) : Où en est t'on ?
  BD : Rien n'étant paru au BO, l'IPR s'appuie sur les textes en vigueur. En revanche, sachant qu'ils vont paraître en septembre, les informations émanant de l'IG indiquent qu'il n'y aura pas de remise en cause massive des textes, plutôt un toilettage, une simplification. Les collègues devraient pouvoir démarrer l'année, sans trop de souci.
• Seconde de détermination : deux établissements seulement proposent cette possibilité (Dumont pour le Var et Le Parc pour le 06). Les textes parlent de 2 par département.
  BD : il y a effectivement un déficit de 2 postes. Il faut trouver des équipes pour mettre ça en place et des installations sportives correspondantes.
  Nous avons suggéré de rééquilibrer cette offre en cherchant à l'implanter vers Fréjus (Lycée Camus ou St Exupéry à St Raphaël) ou Carnot à Cannes.
• Co-évaluation : le mouvement social du printemps a vu des collègues grévistes faire passer les évaluations (et en plus ils ont des retenues sur salaire !), sans que le Rectorat ait débloqué quelques moyens. Cette année des co-évaluations non rémunérées seront difficiles à mettre en place, vu le ressentiment des collègues.
  BD : Cette situation n'est pas spécifique à Nice, à Paris non plus aucun moyen n'était débloqué. C'est un problème national qui doit trouver une réponse sur un plan national. Je voudrais dire aux collègues qui souhaiteraient "se contenter de faire leur boulot" d'être prudents ! Attention aux rôles et tâches de chacun. Les professeurs de LP, par exemple, qui finissent leurs horaires fin mai, pourraient bien se trouver avec des charges en plus. Il faut bien cerner ce qui relève des tâches de l'enseignant.

Formation initiale :

• Représentativité de l'EPS : Nous avons soulevé le problème de l'articulation des relations entre l'IUFM, lUFR. Il y a de bonnes relations, mais qui fonctionnent sur la base du réseau de copains ou de connaissances. Il faut institutionnaliser des relations obligatoires pour éviter de voir l'EPS petit à petit évincée (nb : par les universitaires non EPS).
  BD : l'IPR peut participer dans le conseil de l'UFR en tant que personnalité extérieure, encore faut-il qu'on lui demande.
• Affectation des PLC1, PLC2, Licences ; tutorat, conseillers pédagogiques :
  BD : l'IPR doit suivre de près les dossiers de la formation initiale, c'est dans sa fonction. Pour moi la formation est un levier important de transformation enseignante.
  Il y a des règles du jeu à mettre en place, des principes à défendre :
  - pas de copinage. J'ai dans mes prérogatives de nommer des conseillers pédagogiques. Pour moi un conseiller pédagogique est quelqu'un qui a une reconnaissance professionnelle. Je souhaite que les collègues me fassent une demande par écrit pour me signaler qu'ils souhaitent devenir conseiller pédagogique. Cela permettra de se constituer une banque de données. Quand ils auront fait leurs preuves ils pourront monter en puissance et devenir conseillers pour les PLC1 et 2 . Il y a une cohérence dans tout ça, c'est une manière de renvoyer l'ascenseur, de leur dire "je vous reconnais professionnellement".
  - Il ne faut pas non plus transformer les établissements scolaires en usines à stagiaires. Ce n'est pas aux élèves à subir cela. Les élèves ne sont pas des cobayes. Il n'est pas souhaitable d'affecter des stagiaires là où il y a des difficultés ou pas d'installations.
• Affectation des stagiaires PLC2 sur des Blocs horaires (pour boucher des trous au lieu de les affecter pour quelques heures auprès d'un CP) c'est une grosse bataille à mener :
  BD : Il faut s'opposer à des nominations incohérentes. Ce qu'il faut chercher c'est faire une EPS de qualité et éviter des situations d'échec. Il sera difficile d'arriver à changer ça vite, il faut d'abord que je sois reconnu…
• Tuteurs "externés" (qui ne sont pas dans l'établissement où se trouve le stagiaire) : Il n'est pas contre par principe. Il vaut mieux un bon tuteur externe qu'un moins bon ou pas du tout en interne ! Mais il faut rechercher les meilleures solutions.
• Formation des conseillers pédagogiques : La seule formation actuelle consiste en deux jours pour les tuteurs PLC2.
  BD : Il faut mettre en place une politique d'affectation et de formation. L'idéal serait de réinjecter régulièrement des nouveaux tuteurs, un renouvellement d'un tiers serait profitable.

Formation continue :

• Formation et préparation des concours : Difficulté de mettre en place une équipe de formateurs, pénurie financière qui ne permet pas de développer les formations ou de préparer pour les concours 3ème voie, ou réservés. Formations généralistes à tous les concours. Manque d'anticipation dans les besoins (oral des concours organisé après les résultats de l'admissibilité, par exemple)
  BD : Pour la formation nous avons réunion le 4 octobre à Boulouris. Les moyens sont définis en fonction des besoins. Une formation qui s'adresse à 15 personnes ne pourra jamais dégager des moyens. Il faut faire une politique d'information qui va permettre de dégager un ratio correct entre les profs de l'académie et les profs en formation. L'avenir devrait voir des demandes en formation plus importantes avec les entrants plus jeunes, qui vont chercher à se former plus avant et des MA qui ne veulent pas rester au chômage.
  Ce n'est pas l'IPR qui détermine les moyens. Il y a une prescription rectorale puis l'IPR établit les axes de la formation et l'IUFM est chargé de mettre en place le cahier des charges de cette formation.
• FPC : Actuellement il y a 4 journées de formation par bassin. Quand comptez-vous réunir les responsables ?
  BD : Ce n'est pas à moi de faire ça, cela a du être prévu par l'IUFM qui doit opérationaliser les formations ! Il faut se repositionner, et repositionner l'IUFM. Je serai en revanche là pour le cahier des charges de 2004, dont les choix vous seront proposés en CTPA.
• Rémunération des conseillers de bassin :
  BD : la rémunération devrait être en HSA.

L'UNSS

• Rôle des délégués de district : information sur ce qui se fait à Nice ou ailleurs (dans le 06) au sein des districts et sur la rémunération des délégués. Demande d'augmentation ou mieux de décharge horaire pour cette fonction, qui doit être reconnue.
  BD : Sur la rémunération on n'ira pas plus loin, ce n'est pas la tendance actuelle. Pour les décharges, c'est une décision rectorale qui ne pourra être envisagée que lorsque les enseignants auront fait remonter par les chefs d'établissements leur souhait de décharge. Ma is HS ou décharge, il faudra financer cette fonction et cela va coûter cher. Il y a peut être une solution en jouant sur l'effectif des profs et en utilisant les TZR non employés.
• 3 H forfaitaires : Problèmes sur les postes à cheval et les blocs horaires non étiquetés.
  BD : Le discours officiel que je tiendrai partout c'est le statut des profs d'EPS qui comprend un forfait de 3 h d'UNSS indivisible. (NB : il a déjà tenu ce discours auprès d'un chef d'établissement qui râlait après l'UNSS).

TZR et précaires

• Problème des affectations rectorales et des remplacements mal gérés. Collègues inemployés ou non reconnus dans les fichiers. Informations sur la réalité des problèmes rencontrés. Sur le recrutement de vacataires pour remplacer les commissaires paritaires, alors que des TZR existent.
  BD : il semble qu'il y ait un problème de gestion inadaptée, il sera vigilant. Il pense qu'il y a trop de TZR, nous lui avons dit d'attendre janvier pour se faire une idée.

Equipements sportifs :

• Problèmes sur Nice et Toulon : manque cruel d'installations. Retard dans la construction des équipements sportifs, le Conseil Général construit un collège par an mais diffère les équipements sportifs. Problème des réserves foncières non anticipées par les communes, qui ne peuvent après payer les terrains. Quelques espoirs avec le nouveau président du CG pour développer les structures.
  BD : Je connais ce genre de dossier, les problèmes étaient identiques à Paris, voire pire ! Moi je suis défenseur du temps scolaire, il y a les pressions diverses mais aussi un aspect réglementaire à faire respecter. Sur le plan des constructions, les conseillers techniques EPS ont su créer leur place et peuvent maintenant suivre les dossiers.

Sections sportives et pôles espoirs :

• Il faut une cohérence entre les besoins et les implantations. Un gros travail de transparence et de clarification a été menée par Yves Petit, il faut aller encore plus loin. Par exemple dans le bassin de l'ouest de Nice, il n'y a pas de section sportive de lycée en escalade alors qu'un gros potentiel existe avec des sections dynamiques comme la section sportive de St Martin du Var, les collèges de St Jeannet, et de Cagnes.
  BD : dossier à suivre, il faut un peu de temps !

Prix de la Citoyenneté :

• Information sur cette opération (qui concerne le CG du 06), suite au courrier d'un collègue et à la réponse de l'IA et à la lettre de Philippe Vallée (publiée sur Snepnice), sur le sens de cette manifestation, notre rôle et les manquements de sécurité. Nous lui avons remis les documents.

Brochure ONISEP sur le sport dans l'Académie :

• Nous attirons son attention sur cette brochure envoyée à tous les établissements car elle cite un organisme privé (CEFAMS), plus ou moins douteux dans l'organisation de formations sportives qualifiantes. En revanche, elle a omis l'UFRSTAPS et ses formations !

CPA :

• Trois collègues avaient demandé la CPA en décembre, suite au changement de donne sur les retraites ils ont souhaité reprendre leur service à plein temps. Le Chef de la DPE n'a pas voulu appliquer le texte envoyé pourtant sur notre demande par le ministère. Les collègues sont actuellement à mi-temps et quand ils vont reprendre, le TZR affecté sur leur poste sera en surnombre. Cette situation doit se régler.

CPD :

• Trois CPD dans les AM, dont un est devenu chef d'établissement. L'IA veut récupérer ces postes pour faire autre chose ou leur demande des missions qui ne relèvent pas de leurs attributions : organiser la formation continue, s'occuper de la presse… Nous sommes vigilants pour que les statuts soient respectés.

Intégration dans le corps des agrégés :

• Nous l'informons sur les pratiques en vigueur, imposition de personnes sur les listes, accès à la hors classe imposée par le ministère des sports.
  BD : C'est regrettable, la hors classe, la promotion est un renvoi d'ascenseur, une reconnaissance. Ces pratiques donnent une image négative du système.

Santé

• Les médecins qui s'occupent de nous ne font pas la différence entre la pénibilité de notre métier et celle des autres. La tendance est à ne plus vouloir déclarer comme tel des accidents du travail. Nous demandons un "traitement particulier".
  BD : Quelles sont les places en réadaptation ? (Il y en a 2, les médecins conseillent en cas d'inaptitude de passer des concours !). Mi-temps thérapeutiques ? (Il y en a très peu). Je ne connais pas les besoins, à suivre.

Inspections :

• Yves Petit avait une règle, il n'inspectait pas les entrants la première année. Il y a beaucoup de retard dans les inspections, nous avions demandé un deuxième inspecteur à plein temps. Problème de l'inspection des TZR en remplacements courts.
  BD : La tâche de l'inspection ici est monumentale. Deux IPR seraient nécessaires (à Paris pour le même nombre de profs (1200) il y avait deux IPR et 2 Chargés de mission et pas les déplacements !). Je ne pourrai pas faire plus qu'YP, soit 80 inspections par an. Donc je vais établir des règles pour m'en sortir :
  - Rentabilité : si je dois inspecter deux profs dans un établissement et qu'un troisième est là et le souhaite, j'essaierai de l'inspecter aussi.
  - Priorités : aux titularisations, aux demandes rectorales, aux retards sur les promouvables. Les collègues au 11è ou ceux qui n'en ont pas besoin pour une liste d'aptitude ne sont donc pas prioritaires.
  - Les premières inspections ne commenceront pas avant la Toussaint.
• Exigences pour l'inspection :
  BD : Je veux voir des documents de travail. Le projet d'EPS, les projets de classe, les bilans des leçons. Que fait l'enseignant dans ses cours ? Il doit y avoir une trace. L'objectif n'est pas le "flicage", mais la protection du personnel : en cas de faute ou d'accident on cherchera à savoir ce qu'a fait l'enseignant.
  Un enseignant qui ne produit pas ces documents lors de l'inspection n'a pas fait ce qu'il doit faire !

Protection des personnels (affaires pédophiles par exemple) :
BD : La règle numéro un : quelle que soit la situation, soutenir l'enseignant d'abord ! Et lui fournir une protection rectorale.

Philippe Vallée