Compte
rendu audience auprès du Recteur du 9/12/2003
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Présence
de Mme Favier Palmaro : secrétaire
générale adjointe
et DRH, Mr Dutard IPR EPS
Délégation SNEP
: Dominique Henrot, Alain Avenel,
Philippe Roggeronne, Gisèle
Roque, Philippe Vallée
Dominique
Henrot a parlé quasiment
1 h 30 interrompu seulement par
Gisèle sur les questions
de santé et par Alain Avenel
sur les questions du supérieur.
Le Recteur a gentiment pris des
notes, n'a quasiment rebondi sur
aucun sujet.
Mme Favier Palmaro a apporté
quelques précisions et
informations, Monsieur Dutard
aussi sur certaines questions.
Au résumé
: peu d'échanges, une présentation
de l'EPS version macroscopique,
une information du Recteur qui
prendra sans doute le temps de
lire la documentation précise
que nous lui avons laissé
et que vous pourrez consulter
en cliquant sur le titre du paragraphe.
Les
sujets abordés :
Représentativité
du SNEP
Le
SNEP est le syndicat national
de l’éducation physique
et sportive. Il regroupe des personnels
qui enseignent cette discipline
dans plusieurs ministères
dont en particulier l’éducation
nationale, les sports et l’agriculture.
Nous syndiquons à l’éducation
nationale des personnels de la
maternelle (avec les CPD) à
l’université (avec
les personnels des STAPS et des
SUAPS). Dans tous types d’établissements
puisque notre statut nous permet
d’être affectés
aussi bien en collège,
qu’en lycée ou lycée
professionnel.
Nous syndiquons 35% des enseignants
d’EPS de l’académie.
Nous recueillons plus de 80 %
des voix aux élections
professionnelles des professeurs
d’EPS (5 sièges sur
5) et 60 % à celles des
chargés d’enseignement
(2 sièges sur 4).
Nous avons 8 sièges sur
9 à la FPMA d’EPS.
Nous sommes représentés
dans toutes les instances :
CAEN, CTPA, CDEN, CTPD, CAHS,
CDHS, etc…
L'EPS : une contribution à
la formation des jeunes
"Lycée
de la Montagne" : Recteur
: le sujet de la polémique
suite à sa naissance est
clôt vu que c'est décidé
FPC
:
Réactiver
la commission académique
de formation continue (c'est une
commission qui se réunissait
1 fois/ an, à laquelle
participaient les responsables
de secteurs + le snep es qualité
+ représentant de l'administration).
Cette commission a fonctionné
deux fois sous Y. Petit (nous
avions insisté sur sa création),
elle avait pour objet (en conformité
avec la politique académique)
de proposer des contenus de formation
(Journées de bassin, départementales,
académiques, Unss).
Le Recteur a
semblé intéressé
par cette instance
Par ailleurs nous avons appris
en fin de réunion par l'IPR
et sur notre demande, que le 1/2
service chargé auprès
de l'IUFM de coordonner la formation
continue et professionnelle a
été attribué
à Didier Richaud. 6 demandes
de collègues respectables
étaient parvenues à
l'IUFM. Il semble que ce poste
sera pérennisé.
Responsabilité et protection
des enseignants
Demande
de notre part d'une grande vigilance
des services du rectorat pour
assurer au maximum la protection
des collègues et éviter
les dérapages de la presse.
Recteur : l'institution
est vigilante et apporte son soutien
a priori aux enseignants. Il y
a le principe de présomption
d'innocence qui doit prévaloir.
Mais les enseignants doivent faire
attention quand même.
L'IPR : indique
que les corps d'inspection sont
sensibilisés au problème,
sont solidaires des enseignants
et souhaitent leur protection.
Il y a une certaine déontologie
à respecter car c'est une
profession difficile.
Il rappelle ce qu'il avait déjà
indiqué lors de notre entrevue,
qu'il apportera son soutien quel
que soit le problème, mais
que les enseignants doivent être
mesure de produire des documents
personnels, projets de classe,
cycles, séances qui permettent
de savoir en cas d'accident ou
d'incident, ce que l'enseignant
a fait en amont. Il a cité
le cas d'un accident sur salto
avant : qu'a fait le prof avant
?
Sport scolaire
Nous avons,
à cette occasion, rappelé
au recteur la circulaire rectorale
de 2001 sur la priorité
dans la confection des EDT à
l'EPS, et le rappel sur le créneau
du mercredi.
Certains lycées ne peuvent
garder le créneau du mercredi
AM, car ils ferment le samedi
(pour des raisons variées
: désaffection des élèves
de l'arrière pays ou chauffage
supprimé le samedi !).
L'IPR souhaite
une gestion des installations
au sens large.
Santé
des élèves :
Nous souhaitons
contacter Monsieur Chiavus, l'inspecteur
chargé de l'Hygiène
suite aux nombreux problèmes
de pollution à l'ozone
constatés cette année
dans le département. Le
Recteur indique avoir
pris des mesures dès la
rentrée suite à
la canicule.
L'IPR rapporte
son expérience des pics
de pollution parisiens où
un réseau était
en place pour diffuser l'information
aux chefs d'établissement
qui répercutaient vers
les professeurs d'EPS les consignes
de modération de l'activité
physique. Il propose son expérience
qui peut aider dans ce dossier.
Supérieur
(question abordée vers
18 h 30 le recteur nous quitte
alors, appelé par un coup
de fil du ministère)
Problème
de l'autorisation de cumul. Monsieur
Martin Chef de la DPE, en liaison
avec l'IPR, a fixé une
règle de 144 h soit 4 h
par semaine pendant 36 semaines.
C'est important pour les STAPS
par exemple, qui emploient pour
leurs enseignements 7500 h d'intervenants
extérieurs (taux d'encadrement
par des profs au STAPS : 58 %
!)
Le recteur rapproche
le cumul avec la demande de réduction
d'horaire des enseignants d'EPS
et relève l'incohérence.
Nous lui avons cité le
cas des enseignants des AM qui
font une demande de cumul pour
pouvoir être rémunérés
pour leurs stagiaires de licence
STAPS, ce qui n'augmente
donc pas vraiment leur temps de
travail. Les varois n'ont droit
à rien…
A propos des stagiaires l'IPR
rappelle que s'il est important
que les étudiants se confrontent
aux élèves, les
élèves n'ont pas
à être des cobayes.
Par ailleurs les stagiaires doivent
être répartis sur
l'ensemble de l'académie
et il est souhaitable que les
enseignants ne cumulent pas les
différents stagiaires (Licence,
PLC2, etc..)
Droit à l'image
Difficulté de réaliser
des produits didactiques suite
aux problèmes de droit
à l'image. Demande à
l'IPR de prendre une position
claire qui permettrait par exemple
de demander aux parents en début
d'année (dans le règlement
intérieur de l'établissement)
l'autorisation que l'élève
soit filmé ou photographié
à des fins pédagogiques
ou didactiques.
L'IPR cite le
cas rencontré à
Paris d'enfants de vedettes ou
de politiques qui faisaient respecter
ce droit.
Mme
Favier demande qu'on transmette
au recteur une proposition en
ce sens
Pour les collègues intéressés
par cette question téléchargez
ces documents (issus du CRDP)
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L'audience
s'est terminée à
19 h 15.